Les odeurs au service du
bien-être

A chacun sa madeleine de Proust
L’odorat est un sens encore très peu étudié de nos jours.
Pour preuve : en France, seulement 3 laboratoires de recherches travaillent sur cette thématique !
Pourtant, ce sens semble avoir un bon nombre de particularité qui lui sont propres.
Prenons l’exemple du lien avec la mémoire. Nos souvenirs sont issus de nos expériences sensorielles.
La période où tous nos sens produisent le plus de souvenirs se situe aux alentours de l’adolescence (de 10 à 21 ans).
Tous nos sens ? Vraiment ? A vrai dire non. Bonne nouvelle, les souvenirs liés à l’odorat se construisent plus vers l’enfance ( de 5 à 10 ans).
Rappelez-vous de la bonne odeur de la lessive utilisée par maman, du gâteau au chocolat de mamie, du parfum de l’institutrice,…
Retrouver ces odeurs, dans notre quotidien, nous replonge aussitôt dans ces moments agréables grâce à la mémoire associative (celle qui fait des liens dans notre cerveau).
D’ailleurs, une méthode d’apaisement utilisée auprès de patients atteints d’Alzheimer s’en inspire. En retrouvant des odeurs agréables pour eux, on leur permet de se replonger dans un état d’apaisement. En revanche, la perte de mémoire épisodique ne sera pas propice à identifier à quel souvenir particulier fait référence cette odeur mais le lien existant entre cette odeur et l’apaisement, lui, ne disparaît pas.

Le saviez-vous ?
Les gènes impactent notre perception des odeurs. Nous ne les percevons pas tous de la même manière.
On le constate à travers certaines molécules comme par exemple l’androsténone. Il s’agit d’une molécule à forte odeur musquée qu’on trouve notamment dans la sueur.
- 1/3 de la population ne sent pas du tout cette molécule,
- 1/3 de la population sent moyennement cette molécule,
- 1/3 de la population sent fortement cette molécule.
Pensez-y la prochaine fois que vos amis se plaindront de l’odeur du métro…
